Hom
Hom est une série de gribouillis plus ou moins anthropomorphes qui explore la morphologie d’un être humain conçu comme l’émergence d’une particularité locale d’un réseau.
Cette série regroupe différentes expériences dont l’intérêt se trouve davantage dans le processus de réalisation que dans leur apparence en l’état.
A la manière de l’écriture automatique des surréalistes, il n’y a, a priori, pas réellement de prédétermination du dessin, le trait s’inscrit globalement dans une forme à 5 branches, mais c’est avant tout un mouvement, ou des mouvements multiples et répétés dont la principale détermination est de tisser le lien physique entre le haut et le bas, la droite et la gauche de la feuille.
Une première couche plus épaisse au feutre fait squelette, tandis que le stylo à bille précise et complexifie les rapports, la qualité et le nombre des liaisons. Le dessin s’achève en matérialisant avec de la couleur des points particuliers de ce tissage. C’est la tentative graphique d’évoquer la présence de flux d’énergie dans la trame et d’en qualifier la topographie. Au final ces dessins pourraient être lus comme des schémas préliminaires à la réalisation de sculptures (Cf. RIP Hector, L’homme de Vitruve).